Des multiples molécules perturbant le système hormonal sont aujourd'hui, du fait des activités humaines depuis des décennies, omniprésentes dans notre environnement. Elles ont un impact difficile à cerner et décalé dans le temps sur les écosystèmes et l'homme, semblent entraîner une diminution des capacités de ce dernier (à vivre sans maladies chroniques, à se reproduire, à penser) et posent peut-être même la question de sa faculté d'adaptation et de survie en tant qu'espèce. Lorsque le cadre politico-juridique classique, souvent accaparé par de nombreux autres priorités à plus court terme, peut mettre du temps à réagir, il existe néanmoins des actions qui permettent de prévenir ces effets négatifs et certains ont lancé des initiatives à saluer dans ce sens. Nous ferons ainsi le bilan de l’ « état de l’art », en essayant de récapituler les dimensions médicales, industrielles et juridiques du sujet. Vous êtes pour cela conviés le
Mercredi 4 avril de 18h à 20h30 à l’ Ecole des MINES ParisTech, 60 Boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, métro Luxembourg, Amphi V107.
Intervenants:
- Jean-Baptiste Fini chercheur dans l'équipe de B. Demeneix au Laboratoire Evolution des Régulations Endocriniennes du MNHN pour présenter les aspects recherche biologique et les enjeux qui en découlent;
- Pierre de Franclieu du Bureau des Produits Chimiques de la DGPR du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire pour évoquer les solutions par la gouvernance, le cadre juridique, français et européen;
- Juliette Larbre, Directrice du Laboratoire des Polluants Chimiques de la Mairie de Paris, qui parlera de la démarche préventive que peut avoir un territoire comme Paris,
- et Olivier Toma, Fondateur du Comité du développement durable en santé (C2DS), également membre du Réseau environnement santé, qui traitera de la prise en compte des perturbateurs endocriniens dans les établissements de santé. »