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La presse française et internationale a assisté à la conférence de Bruno Le Maire

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03/04/2019

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Le 2 avril 2019, l'Association des Centraliens et les Supélec, en partenariat avec l'Association de la Presse Étrangère, avaient le plaisir de recevoir Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie et des Finances.

Marc Boissonnet (86), Président de l'Association des Centraliens et Paola Sandoval, Présidente de l'Association de la Presse Étrangère, ont accueilli chaleureusement près de 100 journalistes français et correspondants de media internationaux à la Maison des Centraliens.

Tous étaient conviés à une conférence de presse pour la présentation de son dernier ouvrage : 'Le nouvel empire : l'Europe du 21ème siècle'  (ed. Gallimard).


Article publié le 03/04/2019 sur le site du Monde


La campagne européenne de Bruno Le Maire

Le ministre de l’économie et des finances présentait, mardi, « Le nouvel empire », un livre sur l’Europe. Une manière de s’engager dans la campagne des européennes, alors que certains lui prêtent l’ambition de briguer un poste à la Commission européenne

Par Olivier Faye Publié le 03/04/2019  à 11h33


Bruno Le Maire est entré en campagne. Trois mois après la sortie de Paul. Une amitié (Gallimard, 160 pages, 10,99 euros), récit personnel d’une amitié forte et spirituelle qui s’est achevée dans la douleur de la mort et de la maladie, le ministre de l’économie et des finances publie un nouvel ouvrage à la tonalité purement politique, cette fois : Le nouvel empire (Gallimard, 112 pages, 10 euros). « Un livre de volontarisme politique et d’ambition pour l’Europe », comme l’a décrit lui-même M. Le Maire, mardi 2 avril, lors d’une conférence de présentation de l’ouvrage organisée à la Maison des centraliens, à Paris.

Ecrit, raconte-t-il, « pendant les vacances de l’hiver 2018-2019 », ce court opuscule d’une centaine de pages vise à exalter l’ambition d’un « nouveau projet européen », d’un « empire européen puissant, respecté et souverain » qui ne se trouverait « pas broyé comme une noix entre la puissance américaine et la puissance chinoise ».

Dans la droite ligne de l’opposition entre « progressistes » et « nationalistes » développée par la liste de la majorité en vue des élections européennes du 26 mai, M. Le Maire met en garde contre le risque d’implosion de l’Union européenne. « Pour la première fois, le projet européen peut disparaître, estime-t-il. Le Brexit, comme tout le monde dans cette salle, je n’y ai jamais cru jusqu’au moment où ça s’est produit. Les nationalismes, c’est pareil. »

« Dette vis-à-vis du peuple français »

L’ancien secrétaire d’Etat aux affaires européennes (2008-2009) refuse pour autant de rompre avec l’Europe de l’Est et certains de ses gouvernements illibéraux. Car, tout en soulignant l’importance du respect de l’Etat de droit, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy appelle à prendre en compte « l’inquiétude des peuples sur la question migratoire, sur les frontières, sur leur culture », ainsi que « la peur de disparaître [qui habite] certains peuples ».

De la même manière, celui qui a voté en faveur du traité de Lisbonne, en 2008, reconnaît que les dirigeants français ont « une dette vis-à-vis du peuple français » pour le « contournement par la voie parlementaire » de leur rejet du traité constitutionnel européen par référendum, en 2005. Pas question, pour autant, de se lancer dans une hasardeuse consultation des Français sur le sujet pour se faire pardonner : l’exemple britannique est dans toutes les têtes.


Pourquoi se mobiliser aujourd’hui sur la question européenne alors que rien dans ses fonctions ministérielles n’oblige M. Le Maire à le faire ? Certains de ses anciens camarades au sein du parti Les Républicains l’assurent : « Il se rêve un destin de commissaire européen, à la Michel Barnier. » L’intéressé se défend d’une telle ambition, alors que l’équipe dirigée par Jean-Claude Juncker doit être renouvelée à l’automne. « J’ai une ambition européenne mais c’est une ambition pour le projet européen, ce n’est pas une ambition personnelle, assure-t-il. Je suis ministre de l’économie et des finances, très heureux de la mission qui m’a été confiée et très déterminé à la mener jusqu’au bout. »

Cela n’a pas empêché l’intéressé de participer aux dernières tractations qui se sont tenues à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron pour constituer la liste de la majorité. Le locataire de Bercy, adhérent de La République en marche (LRM), participera par ailleurs à « tous les meetings nécessaires pour défendre cette liste, pour défendre Nathalie Loiseau ». Le 25 avril, l’ancien espoir de la droite montera même sur l’estrade du Cirque d’Hiver pour débattre du sujet européen avec le polémiste Eric Zemmour à l’occasion d’un événement organisé par le très droitier hebdomadaire Valeurs actuelles. L’Europe vaut bien quelques frissons.


https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/03/la-campagne-europeenne-de-bruno-le-maire_5445179_823448.html


Article publié le 03/04/2019 sur le site de Paris Normandie


Bruno Le Maire : « L’Europe, ce n’est pas la France en grand ! »

Politique. Un livre pour démontrer la nécessité d’un nouvel empire européen, pour tordre le cou au nationalisme : c’est le pari du ministre eurois de l’Économie.


Par Philippe Minard PUBLIÉ LE 03/04/2019 À 04:57


Bruno Le Maire mardi 2 avril 2019 à Paris (photo ALP)

Il pense que l’Europe peut disparaître. Pas le marché unique, mais le projet politique. Un sentiment renforcé par le vote anglais en faveur du Brexit. « Comme le plus grand nombre, j’étais certain que cela ne pouvait pas arriver. Et c’est arrivé ! Raison pour laquelle je sais aujourd’hui que le populisme peut triompher... », concède Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, qui publie un nouveau livre. Après Paul, une amitié paru un janvier dernier, il s’agit cette fois-ci d’un plaidoyer (1) « pour une Europe souveraine, plutôt qu’une Europe soumise ».

Hier mardi matin à Paris, devant l’association des Centraliens et les Supélec, l’auteur prolixe a donc lancé sa campagne électorale, avec un livre « de conviction » écrit durant les vacances de Noël. « Mon message principal est un message de volontarisme politique et d’ambition pour l’Europe. Pour y parvenir, nous devons savoir comment nous en sommes arrivés là, comment cette construction européenne gravée dans le marbre se retrouve fragilisée à ce point ? »

Selon Bruno Le Maire, trois crises sont la cause de la fragilité actuelle de l’Union : « La première est une crise politique, à savoir le référendum de 2005 et le sentiment pour les Français d’avoir été contournés dans leur souveraineté par la voix parlementaire. Nous n’en sommes toujours pas sortis et le peuple ne s’est toujours pas prononcé sur la construction européenne. La seconde, c’est la crise financière de 2008. Elle aurait dû nous amener à repenser l’architecture financière, économique et bancaire de l’Europe. Ça n’a pas été le cas. Nous n’avons pas garanti à la zone Euro une capacité de résister à toute nouvelle crise. La troisième crise, qui explique l’ébranlement actuel, c’est la crise migratoire de 2015 qui a donné le sentiment à tous nos compatriotes européens que l’Europe n’avait pas de frontière. »

« Les nations, ce n’est pas le nationalisme ! »

Affronter l’histoire ou se laisser porter par elle ? « Se laisser porter reviendrait à se vassaliser par les États-Unis et la Chine », tranche Bruno Le Maire qui prône donc la création d’un « nouvel empire européen ». « Ce projet nous amène à nous interroger sur la notion de souveraineté européenne. La souveraineté européenne, c’est un mélange de souveraineté nationale (solidarité, protection des citoyens, justice, etc.) et d’une souveraineté européenne qui rassemble les autres nations et qui permettrait par exemple d’avoir une politique commerciale unique. Elle est hybride, mélange la nation et l’Europe et refuse le simplisme dans lequel certains voudraient nous enfermer, entre nationalisme d’un côté et fédéralisme de l’autre. »

Pour Bruno Le Maire, c’est à l’Europe que revient le rôle de porter « un modèle de nouveau capitalisme, respectueux des salariés, et porteur d’un projet qui a du sens pour les entreprises et qui affirme la nécessité de la transition écologique ». Pour concrétiser ce modèle de nouvel empire européen, Bruno Le Maire mise sur le rassemblement des nations, car « les nations, ce n’est pas le nationalisme ! Le nationalisme est justement une trahison de notre esprit national. L’esprit français a toujours été un esprit européen. Il faut plus que jamais réaffirmer cette imbrication de notre histoire nationale et de l’histoire européenne. On a longtemps fait croire aux Français que l’Europe serait bonne pour eux, car l’Europe, c’est la France en grand. C’est une illusion ! Pour parvenir à cette Europe, le couple franco-allemand est nécessaire mais n’est plus suffisant. Il nous faut faire le choix des pays de l’Est, dont nous devons mieux comprendre les craintes et les inquiétudes et les sentiments d’isolement. Ces pays ont été confrontés à une domination soviétique que nous n’avons jamais connue... »

Bruno Le Maire estime enfin que pour parvenir à la construction de cet empire cohérent et concurrentiel de la Chine et des États-Unis, des changements institutionnels sont indispensables comme « le passage de l’unanimité à la majorité qualifiée, qui nous aurait permis par exemple d’adopter la taxe sur les géants du numérique, qui ont été bloqués par quatre États alors que 23 étaient pour. En ces temps troublés, c’est la volonté politique qui fera la différence entre une Europe qui disparaît et une Europe qui s’affirme. »

https://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/bruno-le-maire--l-europe-ce-n-est-pas-la-france-en-grand--EO14835881 


Article publié le 02/04/2019 sur le site Interview Francophone


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Photo: Ministre Bruno Le Maire, Paola Sandoval Présidente APE, Marc Boissonnet, Président de l'Association des Centraliens (DR)

Pas de souveraineté politique en Europe sans souveraineté technologique européenne

Interview en exclusivité pour l'édition spéciale Visionnaires du 21ème siècle lors de la conférence APE à la Maison des Centraliens, le 2 avril 2019

Bruno Le Maire : Le Nouvel Empire

by Ingrid Vaileanu

 

Un Empire à la hauteur des valeurs humanistes de l’Europe ! 

 

Le lancement aujourd'hui du livre 'LE  NOUVEL EMPIRE" par le Ministre Bruno Le Maire à la Maison des Centraliens à Paris organisé par l'Association de la Presse étrangère à Paris (APE, la plus ancienne association de presse étrangère au monde crée le 1944) ensemble avec l'Association des Centraliens, a attiré l'intérêt et le respect d'une centaine des journalistes internationaux et centraliens surpris positivement par une compréhension très en détails des réalités, des différences culturelles et attentes des peuples de l'Europe. 


Pouvoir se projeter dans la construction d'un nouvel Empire ensemble, tous les européens, pour faire face à la pression des projets chinois d'expansion (la Route de la soie) et de "l'Amérique first", pourrait, à travers un éveil par un livre fondateur, créer une nouvelle dynamique pro-européenne. Cette capacité intégratrice, d'innovation collaborative (inspiré par le couple franco-allemand) et partagent une nouvelle gouvernance des projets et acteurs d'innovation (y compris l'intégration des initiatives innovation disruptive bottom-up comme JEDI - Joint European Disruptive Initiative), intégrant chaque pays et chaque européen comment à tenu à le préciser l'auteur Bruno Le Maire, peut rendre possible la "co-construction de la Souveraineté de l'Innovation et Technologique sans laquelle il n'y a pas de souveraineté politique."


"Quand l'Histoire bifurque, mieux vaut choisir une voie de crête audacieuse que  la pente des abimes'  ("Le Nouvel Empire, L'Europe du vingt et unième siècle", éditions Gallimard, 2019, p. 102) 

https://www.interviewfrancophone.net/lenouvelempire-brunolemaire



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